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Actualité :

Du 28 juillet au 28 octobre 2017

du lundi au vendredi de 14h30 à 19h, le samedi de 10h à 12h

Les Frères Moine / 1, rue de la Boucle Villeneuve / 16200 Chassors


..La Ligne en quelques mots

Le collectif « La Ligne » se compose de 4 artisans, artistes..

Il constitue un point de rencontre ponctuel de travaux complémentaires, réunissant leurs univers propres. Chacun agrège sa production à celle des autres afin de les lier et les rendre indissociables, le temps de l’installation : dispositif à géométrie variable associant sculpture plastique, lumineuse et sonore.

L’intérêt de cette collaboration est le fruit de la rencontre, du dialogue et du jeu commun.
Sculpture à part entière, une structure de planches mal équarries d’une douzaine de mètres  peut être le support de l’histoire… Un réseau de tubes de verre ou un maillage de cordes  peuvent dans un autre lieu le fil de l’histoire.

Descriptive et figurative, suspendue ou posée à hauteur du regard d’enfants, ces fils offrent des points de vue multiples en dessinant de nombreuses lignes d’horizon.

La scénographie, rendue possible par l’adaptation au lieu, oblige un voyage poétique, une expérience visuelle et sonore qui suscite l’émotion et aiguise nos sens.
L’œuvre exprime le mouvement, le déplacement, la migration et la transhumance.
Comme un voyage est rythmé d’étape, les différentes stations, ou ruptures scéniques, favorisent la relation entre les personnages, la lumière, le son et le spectateur.
Dans une perception non linéaire du temps, le spectateur est l’observateur privilégié.

Jouant à s’approcher ou s’éloigner afin de percevoir l’ensemble ou les détails d’une scène, il entre dans l’intimité des personnages, enveloppés par le son. Le contexte changeant au fur et à mesure de son déplacement, il découvre et ressent à la manière d’un voyageur, à sa propre façon.
Qu’elles soient personnages ou sphères, véhicules ou guirlandes, les céramiques en porcelaine ou raku de Florence Beudin Lesaint contrastent par leur blancheur et leur taille avec les personnages de Cushmok, plus sombres et de grande taille. La multiplicité des techniques employées permet l’élaboration d’un univers poétique singulier. Frédéric, nouveau venu, apporte sa patte métallique et agile à des constructions autorisant la soudure aux assemblages.
Le design sonore de Nicolas Lesaint tisse le lien entre chacun et est entièrement créé in situ, à la manière des plasticiens. Les sons choisis au préalable sont travaillés et agencés sur place, diffusé depuis les sculptures en de nombreux points, proposant au spectateur de voyager dans l’imaginaire de ce qui est à voir ; de ceux qui donnent à voir.

 

Donc, en quelques mots, « La Ligne » est :

sculpture, point de rencontre, dialogue, adaptation au lieu, voyage, poétique, sons et lumière