… du Preswar
Chassors, Charente, du 28 Juillet au28 Octobre15 novembre 2017. <prolongation>
… de Sortir
Circus Mundi
Champniers, Charente, du 10 Mars au 22 Avril 2017. Dans le cadre du festival -Mars en Braconne-
“Nous sommes nés un jour de tempête. Contre vents et marées et à petits pas nous voyageons, migrons, fuyons ou tout simplement cheminons.
Le présent se vit dans un mouvement perpétuel entre avancées volontaires et fuites salutaires.
Nous transportons tout un univers, nos amours, nos doutes, nos peurs et nos certitudes.
Dans le grand cirque du monde, dans le ciel laiteux du soir, une ombre sombre obscurcit parfois l’horizon.
Marcher sans fin…”
Présentation de l’installation
Dans la salle de l’étage, plongée dans l’obscurité, une structure est disposée au sol : morceaux de planches brutes, liées, dessinant un 8, en forme de ruban de Mobius.
Sculpture à part entière, cette structure de planches mal équarries d’une douzaine de mètres est le support de l’histoire immobile et suggérée dans laquelle le spectateur forge sa propre perception sensorielle. Descriptive et figurative, suspendue à quelques décimètre du sol, elle offre des points de vue multiples et permet l’immersion. Les spectateurs sont équipés individuellement de lampes à LED qui leurs permettent de projeter sur les murs de la pièce les ombres des éléments observés.
… des Sarabandes
Marcillac-Lanville, Charente, Juin 2014 . Dans le cadre du festival des Sarabandes
Florence Beudin Lesaint :
« Dans le tout terrain de la vie se trace une ligne.
Notre ligne, individuelle et collective à la fois.
Frêle passerelle entre hier et aujourd’hui, chemin rocailleux ou gué brumeux.
Le présent se vit comme un mouvement perpétuel entre avancée volontaire ou fuite salutaire.
Nous trimbalons notre monde, nos amours, nos doutes et nos certitudes.
Moments de légèreté et lourdeur de certains fardeaux coexistent.
Où allons nous ? Là n’est pas la question puisque la réponse ne nous est pas accessible.
Comment avançons nous ? Avec qui ? Avec quoi ?
Errance ou aventure ? »
Cushmok :
« Depuis 147 jours, je marche avec eux… « La ligne », comme ils appellent cet interminable pont… certains abandonnent, trébuchent sans fin, tombent de fatigue… Nous portons tous les restes de nos mondes passés. Le pas est lourd, la charge du temps, l’épuisement.. Aucun bruit, si ce n’est le vent fort et aiguisé, qui fait crépiter la peau, le soleil qui brûle les os.
On dit que le bout du chemin se rapproche, on dit que l’on peut déjà sentir les embruns.. moi, je me dis que tant que je marche, j’avance… je devance.
Dans le ciel laiteux du soir, une ombre sombre obscurcit quelques fois l’horizon.
Par réflexe, la colonie accélère… et à chaque fois, nous sommes plus nombreux. »
Nicolas Lesaint :
« La Ligne, seul avec soi-même et son histoire, ensemble.